Sélection Albums 2017
Menace Beach – Lemon Memory (Memphis Industries/Pias)
🙂 🙂
Le duo noisy-punk formé à Leeds par Liza Violet et Ryan Needham revient avec un deuxième opus. Enregistré à Sheffield, après un séjour à Ibiza, histoire de se remettre d’une invasion de rongeurs dans leur appartement dont témoignait Ratworld (2015), il enchaîne dans un premier temps des chansons abrasives et criardes saturées de guitares, comme par le chant de Ryan, avant que ce dernier se calme enfin, laissant plus de place aux mélodies et aux mélopées planantes de Liza.
Ty Segall – Ty Segall (Drag City/Modulor) 🙂 🙂 🙂 🙂
Comme en 2008, le prolifique Californien déboule avec un album homonyme, mais cette fois il s’est entouré pour l’enregistrer d’un groupe complet formé, en plus de ses collaborateurs habituels Mikal Cronin et Charles Moothart, par Emmett Kelly et Ben Boye qui jouent notamment pour Angel Olsen, Riley Walker ou Bonnie «Prince» Billy. Il en profite pour s’éloigner du garage-rock psyché, montrant d’autres facettes de sa musique, parfois plus introspectives, douces et sensibles avec de séduisantes performances acoustiques aux harmonies pop, bien que subsistent par ailleurs quelques guitares énervées.
Talisco – Capitol Vision (Roy Music) 🙂 🙂 🙂
A l’inverse du précédent nourri par les rêveries fantasmées de ce Bordelais venu vivre à Paris, son deuxième album assume un choc frontal avec une vision capitale de son existence. Plus personnelles donc, ses chansons toujours en anglais transcendent des moments vécus, heureux ou malheureux, principalement inspirés par ses séjours à Los Angeles. Choeurs et guitares électriques sont toujours à la base des arrangements, mais la profusion de percussions, de samples et autres bidouillages ajoute à la force du dépaysement musical entre rock, pop et électro.
Wallis Bird – Home (Mount Silver Records/Caroline International) 🙂 🙂 🙂
L’Irlandaise révèle dans ce cinquième opus une diversité musicale peu habituelle, non sans poursuivre certaines des expérimentations électros proposées dans Architect (2014). Très présentes dans la première partie de l’album, portée par une énergie soul à l’ancienne sur des sonorités modernes, elles s’effacent par la suite pour mélanger en douceur rock, pop et folk, tandis que les orchestrations se font plus subtiles, en l’absence de section rythmique clairement définie. Le résultat s’avère au final relativement convaincant.
Cyril Mokaiesh – Cloture (Un plan simple/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Pas facile de chanter le cri du peuple, quand sa voix douce et romantique n’égale que la force de ses convictions citoyennes. Dans ce troisième album solo, le chanteur les revendique sans exalter, sur fond de mélodies pop plutôt soignées avec parfois une touche d’électro sale. Ses textes témoignent des maux d’un monde meurtri, entre attentats fanatiques, politique populiste et austérité économique. Ils réservent aussi quelques pauses légères, mais ce sont bien ses chansons engagées que sont venus soutenir en duos Bernard Lavilliers et Elodie Frégé.
Run The Jewels – RTJ3 (RunTheJewels Inc/A+ LSO) 🙂 🙂 🙂
Porté par un sentiment d’urgence, le troisième opus du duo hip hop américain durcit le ton, de ruptures rythmiques en arrangements électros futuristes. Quelque part entre Ice Cube et The Prodigy, les productions tendues signées par EI-P (de son vrai nom Jaime Meline) ne laissent aucun répit, oppressantes à plus d’un titre. Certaines se détachent cependant de ce maelstrom lorsqu’un son (de guitare, de cuivre, de percus ou de synthé) éveille l’attention, soulignant une mélodie salvatrice. Les textes servis par le flow colérique de Michael Render ‘alias Killer Mike’ s’avèrent plus politiques, sans négliger les ego trips, mais la bande son de cette révolution n’est pas aussi excitante que prévue.
The Flaming Lips – Oczy Mlody (Bella Union/Pias) 🙂
Toujours aussi excentrique et imprévisible, le groupe américain poursuit son exploration psychédélique avant-gardiste aux frontières de l’audible. L’album s’étire entre contemplations ou animations sonores lourdes et synthétiques, comme au gré d’un cours de yoga sous acide. Les morceaux ne parviennent pas décoller, malgré la richesse de leurs textures, sans parler des textes complètement allumés.
Thomas Fersen – Un coup de queue de vache (Bucephale/Believe Digital) 🙂 🙂 🙂
Sans se départir d’un esprit champêtre, cher à son répertoire, Thomas Fersen repart en campagne avec un dixième album aux orchestrations de cordes luxuriantes (trop ?). Reconnaissable entre mille, sa voix amicale et chaleureuse se livre souvent avec humour à un rodéo des mots et des situations au fil de contes et de portraits, plus savoureux les uns que les autres.
The XX – I See You (Young Turks Recordings/Beggars)
🙂 🙂
Fruit d’un long travail, le troisième opus du groupe londonien a été enregistré sur une période de presque deux ans entre les Etats-Unis, l’Islande et l’Angleterre. Moins sombre que les précédents, il est aussi moins minimalistes, bien que les nombreux arrangements mal utilisés n’apportent souvent pas grand chose au final. Monotonie et ennui s’installent vite, à l’écoute de chansons à l’eau de rose, chaloupées ou bercées par les voix de Romy Madley Croft et Oliver Sim qui rappellent bien des duos sirupeux de la variété internationale des années 80.
Dropkicks Myrphys – 11 Short Stories of Pain & Glory (Born&Bred/Coop/Pias) 🙂 🙂 🙂
Enregistré à El Paso, au Texas, ce neuvième album du groupe punk-rock celtique américain est le premier qu’il enregistre ailleurs qu’à Boston, sa ville natale, en 20 ans d’existence. Il n’en demeure pas moins fidèle à lui-même, avec des chansons efficaces aux refrains accrocheurs à reprendre en choeurs, même si le poids des années se fait sentir. Son rock lourd, associé à des instruments traditionnels, en est devenu un rien prévisible.
Zeal & Ardor – Devil is Fine (MVKA/Caroline International) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Devil is Fine »
Derrière le patronyme bicéphale de Zeal & Ardor se cache le musicien américano-suisse Manuel Gagneux dont le deuxième opus souligne la démarche musicale hors norme, associant Blues, Spiritual et… Black Metal ! A l’instar de Moby qui, dans l’album Play, mixait en mode électro-blues des chants d’esclaves provenant des archives d’Alan Lomax, il les revisite à travers les thèmes rituels, blasphématoires et satanistes du metal noir, avec des riffs de guitares hurlantes et de lourdes batteries. Sa fusion improbable de styles, y compris techno, jouie d’une liberté totale de créer, avec la rébellion en ligne de mire. Chaque élément sonore en amène un autre comme les bruits de chaînes qui entraînent la rythmique du morceau-titre, dans une sorte d’invocation. Devil is Fine n’apparaît jamais caricatural, ce qui est rare dans le métal, mais incarne une œuvre avant-gardiste relativement étonnante.
Bel Plaine – Aux fleurs sauvages (Cinq7/Wagram) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Lifeboat »
Formé par Antoine Blond et Morgan Renault, qui se sont rencontrés sur un quai de métro parisien en 2012, Bel Plaine allait vite satisfaire leurs envies de grands espaces esquissées dans un EP sorti l’année suivante. Tous les deux au chant et à la guitare, mariant leurs fantastiques harmonies vocales à la manière des Québécois de The Seasons, ils dévoilent dans ce premier album une collection de chansons pop et folk racées dont les textes mélangent anglais et français, parfois dans un même titre. S’il cite parmi ses références les groupes californiens Dawes ou Locale Native, leur duo que complètent Jérôme Arrighi à la basse, Antoine Boistelle à la batterie et Kenzo Zurzolo aux claviers, peut aussi rappeler Les Innocents côté français sur « Summer Ends ». Réalisé par Julien Delfaud (Phoenix, Woodkid, Gaëtan Roussel, Revolver…), dont la patte imprime « Walter Castillo », Aux fleurs sauvages forme un véritable bouquet de mélodies ensoleillées, noué par des titres accrocheurs (« Lifeboat », »Over my Head ») ou des ballades plus contemplatives et pastorales (« Stranger », « Morning »), avec un vrai sentiment de fraîcheur et d’insouciance.
Rodophe Burger – Good (Dernière Bande/Pias) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Hard Times »
Comme il l’avait fait avec Liam Farrel, aka Doctor L, dans Meteor Show (1998), l’ex-frontman de Kat Onoma revient avec un nouvel album, mélange halluciné de blues, de rock et de sonorités électroniques. Composé lors de résidences successives et concerts à Lausanne, Paris, Rome et Sainte-Marie-aux-Mines, puis enregistré en Suisse et en Alsace, Good est le fruit de sa collaboration avec le batteur et sorcier des sons Christophe Calpini. S’y ajoutent Julien Perraudeau aux claviers, Alberto Malo à la batterie et quelques invités pour parfaire cette bande-originale trilingue entre western américain, polar à la française et odyssée spéciale, dont les scénarios s’inspirent de Samuel Beckett (« Good »), E.E. Cummings (« Cummings »), T.S. Elliot (« Waste Land ») et même Goethe (« An Lili »), en plus des textes signés par Olivier Cardiot (« Poème en or », « Providence ») et Michel Deguy (« Rien ni personne »). Rodolphe Burger y promène sa voix grave comme dans une bibliothèque en feu, hantée par ses guitares saturées ou aériennes, au cœur de nébuleuses textures musicales enveloppantes.
Pamela Hute – Highline (My Dear Recordings/Kuroneko) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Banshees »
San Francisco, New York, Paris et… La Dordogne. Enregistré en 2015, au gré des déambulations géographiques de la singer-songwriter française, son troisième album doit sa parution à la création de son propre label l’an dernier. Produit avec Jay Pellicci (The Dodos, Avi Buffalo, Sophie Hunger…), Highline est une véritable invitation au voyage, organisé autour d’un nouveau line-up, dans un esprit pop-rock aux nuances folk rafraîchissantes. Non sans rappeler les débuts de Blondie lorsqu’un clavier vient enrichir les arrangements sur « Banshees », « Summer of 75 » ou « Getting Old », ses chansons profitent d’un élan de liberté et de spontanéité, alternant une douce mélancolie (« Fool You », « Gunshot », « Stick Around ») avec des hymnes enthousiastes et passionnés (« Hectic Dream », « Nothing to See »). Entourée par la bassiste Éva Tribolles, le guitariste Pierre Duval et son fidèle batteur Ernest Lo, Pamela Hute traverse ainsi calme et tempête, avant de conclure seule au chant et à la guitare électrique, un rien rêveuse (« Run Through the Storm »).
Albin de la Simone – L’un de nous (Tôt ou tard) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Le grand amour »
Qu’il enregistre ses propres disques, joue sur ceux des autres, les accompagnant aussi sur scène, ce chanteur a fait de ses pianos et claviers de fidèles compagnons de voyage. Naturellement, ils sont au cœur des arrangements de ce cinquième album, lui ayant même donné naissance de manière très dépouillée, à la faveur de paroles écrites durant ces deux dernières années. Plus ou moins autobiographique, L’un de nous évoque en fait beaucoup de monde, se confrontant au temps qui passe et à l’exploration des sentiments. Le timbre fragile, mais le verbe sûr et délicat, Albin De La Simone y dessine des portraits, dépeint des situations, au fil de chansons touchantes, chaleureuses et intimes, souvent bercées par des orchestrations de cordes et des rythmes jazzy, un brin mélancoliques auxquels le titre très pop « A midi, on m’a dit » fait exception !
The Pigeon Detectives – Broken Glances (Dance to the Radio/Modulor) 🙂 🙂 Voir le clip de « Enemy Lines »
Révélé en 2007, le groupe de Leeds revient après quatre ans d’absence avec un cinquième opus, prétexte à reprendre la route des concerts, mais aussi à de nouvelles expériences sonores, cette fois sous la houlette du producteur Richard Formby (Wild Beasts, Ghostpoet, Spaceman 3…). Moins direct que ses prédécesseurs, Broken Glances en prend toute la mesure, les morceaux y étant davantage réfléchis en termes d’ambiances rythmiques et d’effets de production sur la voix, la guitare et les claviers. Les refrains accrocheurs ont déserté les chansons au profit d’une narration contemplative que le frontman Matt Bowman parvient néanmoins à animer d’un supplément d’âme. Sortis de leur zone de confort, The Pigeon Detectives se lancent dans un vol supersonique au risque de se scratcher, non sans réaliser quelques belles figures (« Lose Countrol », Sounding Alarm », « Falling in Love »).
13th Procession – Shed (Melmax Music) 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « June and the Empry Jar »
Né de la rencontre de Juliette Richards et Baptiste Solerg, au sein du groupe havrais Golden Gloss And The Cannon, ce duo folk s’est formé lorsqu’ils se retrouvèrent voisin et voisine dans le XIIIe arrondissement de Paris. Lui à la guitare et au banjo, elle au chant et au tambourin, 13th Procession dévoile un mini-album de seulement six titres en anglais, suffisamment pour attirer l’attention sur une voix douce et lumineuse, comme sur d’élégantes mélodies acoustiques intimistes. De Sufjan Stevens à The Lumineers, le ton est donné dès l’ouverture avec la bien nommée « Folk Song » qui laisse entendre le duo dans sa plus simple expression, mais aussi sur « Sunny Balconny » ou « Shiny Rain ». Cette météo à l’humeur changeante n’exclue pas les arrangements, notamment sur « June And The Empty Jar » et « Your Heart and Mine », deux morceaux étoffées de cordes enregistrés comme le reste sous la houlette d’Alex Firla (Exsonvaldes, Phoenix…). A quand la suite ?
Summer Moon – With You Tonight (DFT Records/Membran) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Happenin' »
A l’instar du chanteur Julian Casablancas, le bassiste des Strokes a décidé lui-aussi d’enregistrer un album solo, ou presque… Nikolai Fraiture, qui révèle son timbre de voix aérien, s’est ainsi entouré du batteur Stephen Perkins (Jane’s Addiction, Infectious Groove…), du bassiste Noah Harmon (The Airborne Toxic Event), qui passe donc à la guitare, en plus de Camila Grey, chanteuse et multi-instrumentiste des Uh Huh Her. Le résultat est à l’image de leur supergroup, à savoir un brillant mélange électro-rock habilement combiné, que ce soit dans une veine synthétique new wave, mais aussi dans un esprit pop plus classique. Quelques arrangements expérimentaux apportent son originalité à l’ensemble qu’ont produit Matt Boynton (MGMT, Kurt Vile, Bat For Lashes…) et Brad Bell (Arcade Fire, The War On Drugs), entre New York et Austin.
Zenzile – Elements (Yotanka/Pias) 🙂 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « Presence »
En vingt ans d’existence, ce groupe français n’a jamais cessé de se réinventer. Trois ans après Berlin qui, comme son nom l’indiquait, avait vu le jour dans la capitale allemande, le voilà de retour dans sa ville natale, au studio Black Box à Angers, accueillant sur son dixième opus la chanteuse Zakia Gallard, 23 ans. Egalement au chant, le clavier et guitariste Vincent Erdeven et le bassiste Mathieu Bablée y feraient presque oublier que Zenzile a longtemps été un groupe entièrement instrumental, mais qu’importe… Elements s’avère justement une véritable combinaison de chansons comme d’instrumentaux, d’atmosphères comme de styles. Rock psychédélique, prog-rock, post-punk, new-wave, dub-discoïde… L’abondance de claviers analogiques et synthétiques, associée aux guitares électriques épiques et aux basses lourdes ou hypnotiques, y rappelle autant Pink Floyd et Bauhaus que Depeche Mode et même Daft Punk.
Ropoporose – Kernel, Foreign Moons (Yotanka/Pias) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Horses »
Deux ans après le succès inattendu de Elephant Love, son premier album, le duo français continue de grandir à tous les niveaux, la frangine et son batteur de frangin tous les deux originaires de Vendôme ayant passé la vingtaine. L’énergie juvénile des débuts nourrit désormais une créativité jubilatoire, usant d’une réelle maîtrise instrumentale pour ciseler les mélodies et décliner les univers musicaux de Ropoporose. Noise, kraut-rock, math-rock, indie-pop ou indie-rock sont autant d’étiquettes que le groupe peut revendiquer dans Kernel, Foreign Moons que réalise Thomas Poli, guitariste de Dominique A ou Laetitia Shériff, entre autres. Pauline, avec sa voix douce et aérienne, alterne accords saturés et arpèges à la guitare, au rythme de déflagrations soniques et de modulations oniriques, entre ciel et terre, digérant des influences de Sonic Youth à Pixies, de Tortoise aux Melody Peaches, en passant par Blonde Redhead.
Christine – Atom From Heart (Mouton Noir Records) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Drama »
Il y a quelque chose de rock dans le premier album de ce duo électro normand, et pas seulement parce que le single « Drama » accueille un rappeur américain surnommé T La Rock, notamment collaborateur du producteur Rick Rubin. Initié à Rouen par Nicolas, musicien et producteur, son projet baptisé Christine est co-piloté depuis 2015 par Martin, en charge de sa direction artistique comme de leur label. Enregistré dans leur propre studio à Rouen, Atom From Heart n’est pas sans rappeler Justice, ou des groupes tels que The Prodigy ou The Chemical Brothers, tant ses auteurs y ont envisagé les musiques électros et technos avec un large spectre de sonorités et d’influences, y compris hip hop. D’un retour vers le futur dans les années 70 sur « Maniac » à la grande épopée des années 90 avec « Error 218 » et « Break a Leg », leurs instrumentaux transpirent la sueur, la passion et l’acharnement dont témoigne Maxime, le chanteur du groupe rouennais The Elektrocution invité à poser sa voix sur « Over the Top » !
Highly Suspect – The Boy Who Died Wolf (Columbia/Sony Music) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « My Name is Human »
Le power trio formé à Cape Cod dans le Massachussetts passe justement le cap du deuxième opus, fort de nominations successives aux Grammy Awards ces deux dernières années. Enregistré à Brooklyn, où le groupe s’est installé depuis, mais aussi à Bogota, en Colombie, The Boy Who Died Wolf prend la mesure de sa soudaine notoriété à travers une plus large palette d’inspirations. Son côté sombre et rageur, emprunté au grunge s’y double souvent de solo de guitare proche du hard rock, y compris dans son étrange reprise du groupe new wave Real Life (« Send Me an Angel »). Au-delà de l’accrocheur « Postres », la candeur d’une ballade au piano comme « Chicago » y jette aussi le trouble, à l’instar du beat trip hop de « FWYT », de telle sorte que ses expérimentations ambitieuses en deviennent vraiment suspectes.
Tim Darcy – Saturday Night (Jagjaguwar/Pias) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Still Waking Up »
Le frontman américain de Ought crée la surprise avec ce premier album solo enregistré à Toronto parallèlement au second disque du groupe post-punk qu’il avait formé en 2011 au sein de la bouillonnante scène montréalaise. Né en Arizona avant de vivre au Colorado et dans le New Hampshire, Tim Darcy y satisfait ainsi à ses envies musicales voyageuses et plus personnelles. Sa voix unique en guise de guide, il donne à la guitare leurs couleurs aux paysages traversés, accompagnée par des amis musiciens invités à parfaire le décor. Le single “Tall Glass of Water” rappelle le Velvet Underground, tandis que « Still Walking Up » évoque une mélodie des Smith revue audacieusement en mode country-pop. Plus simplement, la ballade piano-voix “What’d You Release?” souligne un instant d’introspection, sans qu’il délaisse pour autant le thème du féminisme cher à son groupe dans “Joan Pt 1, 2”, une explosion folk-psychédélique à propos de Jeanne d’Arc qui se poursuit même sur une piste cachée (« Joan Pt. 3 »).
Molly Burch – Please Be Mine (Captured Tracks/Differ-Ant) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Downhearted »
Installée au Texas, cette Californienne remonte le temps avec ce premier album jusqu’à la grande époque de Dusty Springfield ou Patsy Cline. Bercée par la country durant son enfance passée à Los Angeles, comme par les comédies musicales hollywoodiennes, Molly Burch en a intégré tous les codes, avant de s’éloigner de ses parents – un écrivain-producteur et une directrice de casting-, pour suivre un programme de « Jazz Performance » à l’Université de Caroline du Nord. C’est là que sa rencontre, puis sa rupture, avec le guitariste Dailey Toliver servit d’inspiration à la dizaine de chansons d’amour de Please Be Mine. Enregistrées à Austin, où se sont retrouvés et réconciliés les deux amants, elles brillent d’un côté rétro, sans plus d’originalité, souvent dans des ballades mélancoliques qui rappellent Billie Holiday ou Nina Simone.
Jesca Hoop – Memories Are Now (Sub Pop/Pias) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Memories are Now »
La singer-songwriter californienne est de retour en solo, moins d’un an après la parution de Love Letter For Fire, enregistré en duo avec Sam Beam de Iron & Wine. Désormais signée sur le célèbre label Sub Pop, elle y dévoile un sixième album aux chansons folk, parfois teintées de country, des plus poignantes aux plus vivantes. Souvent seule à la guitare, qu’elle soit acoustique ou électrique, Jesca Hoop donne toute la mesure de son talent, d’une voix versatile, sensuelle, gracieuse ou plus rebelle, mise en valeur par la production artisanale et minimaliste de Blake Mills. Rares y sont les arrangements à l’exception de quelques slides, choeurs, cordes ou percussions. Et si certains titres font penser à PJ Harvey, Suzanne Vega ou First Aid Kit, ils n’en constituent pas moins une magnifique œuvre originale, inspirée par les addictions des temps modernes que peuvent être autant la télévision et Internet que la religion.
Sallie Ford – Soul Sick (Vaugard/Universal) 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « Get Out »
Déjà un quatrième album pour l’Américaine dont le rock rétro a fait de nombreux adeptes depuis 2011. Produit à Portland par Mike Coykendall (M Ward, She & Him…), Soul Sick combine un peu toutes ses influences, des girls bands au rock-garage, en passant par la pop anglaise des sixties. Sallie Ford en fusionne l’efficacité mélodique avec des guitares bluegrass ou country, continuant à mûrir sa voix avec plus de clarté. D’un timbre rageur ou acidulé selon son humeur, elle revient dans des chansons-confessions sur ses trois dernières années de carrière, de la dépression qui la minait après la fin de sa collaboration 100% féminine avec le groupe The Sound Outside, jusqu’à sa reconstruction forte d’une nouvelle formation, mixte cette fois, lui permettant de voir la lumière au bout du tunnel.
Tinariwen – Elwan (Wedge/Pias) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Ténéré Taqqal »
Derrière son titre, qui signifie « Les Elephants » en langue tamasheq, Elwan rappelle les ravages des milices ou autres consortiums responsables des conflits successifs au nord du Mali, conduisant le groupe touarègue à quitter sa terre natale. C’est donc dans le sud-marocain, à la frontière algérienne, qu’il s’est replié en mars denier pour compléter ce huitième album, en grande partie enregistré deux ans plus tôt aux Etats-Unis avec le précédent. A l’instar de Emmaar, mis en boite dans le désert californien au studio de Josh Homme des Queens of the Stone Age, il confronte le desert blues au rock stoner autour des thèmes chers à Tianriwen, d’un passé heureux à la nostalgie d’un monde perdu, accueillant au passage Matt Sweeney, Kurt Vile, Alan Johannes et Mark Lanegan venus s’accorder avec ses rythmiques hypnotiques.
H-Burns – Kid We Own the Summer (Vietnam/Because)🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Naked »
Une fois n’est pas coutume, Renaud Brustlein (alias H-Burns) s’est ressourcé chez lui, en France, plutôt que de se rendre aux Etats-Unis pour imaginer ce sixième album. Toutefois mixé à Los Angeles par Rob Schnapf (Elliot Smith, Beck…), puis masterisé par Greg Calbi (Springsteen, Dylan…), Kid We Own the Summer prend un nouveau virage dans une carrière aux influences déjà variées entre country, folk et indie-rock. L’omniprésence de piano et claviers aux nappes ou séquences analogiques peut surprendre, comme un violon ou des boites à rythmes de passage, mais ils apparaissent toujours de telle manière qu’une guitare acoustique ou électrique équilibre les chansons. D’une immense fluidité, ces arrangements leur confèrent un esprit plus pop et moderne, justifiant un caractère moins vintage, tandis que la voix douce du singer-songwriter y brille avec délicatesse et mélancolie.
Kent – La grande illusion (At(h)ome) 🙂 🙂 🙂 🙂
L’ancien chanteur de Starshooter célèbre 40 ans de carrière avec la parution d’un dix-huitième album solo, mais pas solitaire. Produit par David Sztanke, alias Tahiti Boy, il accueille également les musiciens du groupe dans un élan pop-rock assumé, porté par une luxuriance instrumentale réjouissante. Chœurs, cuivres et claviers soulignent avec énergie cette douce mélancolie qu’il affectionne tant, enveloppée dans certains titres par le son torride de guitares western. Ses magnifiques textes, encrés dans une vie aux humeurs et aux images touchantes, garnissent les mélodies avec justesse, au-delà de son inimitable timbre vocal. La grande illusion, fruit d’une collaboration aussi exaltante que salutaire, révèle sans doute le meilleur disque de Kent, si ce n’est le plus accrocheur, depuis longtemps !
Shannon Wright – Division (Vicious Circle) 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « The First »
Quatre ans après l’explosif A Film Sound, enregistré live à Louiseville avec le groupe Shipping News, la singer-songwriter américaine souvent comparée à PJ Harvey revient avec un nouvel album très différent. C’est à la suite de sa rencontre avec la pianiste française Katia Labèque, connue avec sa sœur Marielle au sein des plus prestigieux orchestres symphoniques et philharmoniques du monde, qu’elle en a commencé à en écrire et enregistrer les chansons. Produites entre Rome et Paris par David Chalmin, ces dernières sont en grande majorité basées sur toutes sortes d’arrangements de claviers (piano, orgues, synthés…), flirtant souvent davantage avec la musique contemporaine que le rock. Toujours aussi poignante, sa voix y paraît plus apaisée, mais le résultat est aussi plus déroutant.
Poni Hoax–Tropical Suite (Pan European Recording)🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Everything is Real »
Formé autour du multi-instrumentiste Laurent Bardainne, le groupe de rock français Poni Hoax offre enfin un successeur à A State of War (2013). Ce quatrième opus, dont l’ouverture fait penser à un western futuriste, a en fait été inspiré par divers voyages entre Sao Paulo, Capetown et Bangkok. D’une mélopée thaïlandaise à un balafon sud-africain, les morceaux passent ainsi d’un continent à l’autre, empruntant au passage un élément sonore à sa culture musicale, sur fond de rythmiques, de guitares et de séquences synthétiques occidentales. Rock, disco et électro se mêlent ainsi dans un vaste panorama hanté par la voix du charismatique Nicolas Ker, si bien que certains titres rappellent un peu les années 80 de Bowie.
William Z Villain – William Z Villain (Norman Deep Blues/L’autre Distribution) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Anybody Gonna Move? »
Originaire du Wisconsin, ce singer-songwriter ne doit pas seulement son originalité aux deux cordes supplémentaires bricolées sur sa guitare National Resonator aux sonorités métalliques. Son premier album, enregistré en toute simplicité avec une production plutôt low-fi, révèle un mélange de styles peu commun, de percussions et rythmiques afro-caribéennes en blues bastringue, teinté parfois de rebetiko grecque. Sa voix haut-perchée, aussi harmonieuse que lumineuse, y contraste avec de nombreuses ambiances nocturnes envoutantes, nourries par ses étranges histoires.
Communions – Blue (Fat Possum Records /Pias)🙂 🙂 🙂
Débarrassé des effets à l’esthétisme post-punk qui maquillaient voix et guitare sur son EP éponyme paru en 2015, le quatuor danois se présente sous un nouveau jour avec ce premier album, puisant en partie son inspiration dans la brit-pop des années 90. Non sans rappeler Oasis, Suede, EMF et compagnie, il canalise l’énergie juvénile générée par des riffs rock électriques à travers quantité de mélodies accrocheuses. La joie de vivre que reflètent les chansons alignées par Blue n’en est que plus chaleureuse, faisant oublier que le bleu est la couleur du froid !
Goldfrapp – Silver Eye (Mute/Pias) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Anymore »
Loin des fables folk de Tales of Us sorti en 2013, ce septième album du duo anglais est un retour vers le futur dans la lignée électro de Black Cherry (2003) et de Supernature (2005), en plus profond et plus sombre. Mysticisme, extase, rituel, contemplation, métamorphose… Les chansons de Silver Eye fourmillent ainsi d’images de nature, brutes et intenses, avec un soupçon de mystère, sur fond de pop éléctro. Alison Goldfrapp et Will Gregory s’y sont concentrés sur la puissance incantatoire des rythmiques, comme des mantras, construisant les morceaux aux côtés de nouveaux collaborateurs comme le producteur John Congleton (St. Vincent, John Grant, Wild Beasts…) et le compositeur de musique électronique Bobby Krlic, a.k.a. The Haxan Cloak. Collaborateur de Brian Eno, Leo Abrahams, assure les textures de guitare abstraite aux sinistrement magnifiques « Faux Suede Drifter » et « Beast That Never Was ». Cette célébration convoque les danses païennes du XXIème siècle, aux sonorités froides et électroniques, traversée par un flux de sang chaud !
Miraculous Mule – Two Tonne Testimony (Bronze Rat Records/Pias) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Shave ‘Em Dry »
Michael J. Sheehy, l’ancien frontman du groupe londonien Dream City Film Club, semble enfin avoir trouvé un second souffle depuis 6 ans qu’il officie à la tête de ce nouveau trio avec Patrick McCarthy à la basse et leur ami d’enfance Ian Burns à la batterie. Son troisième album décline un blues-rock furieux aux multiples influences, à commencer par un parfum de rock psychédéliques dans le titre “Holy Fever”, conte moderne sur l’hystérie religieuse dans lequel le protagoniste est lui-même en position délicate avec le Christ. Les paroles ne sont pas tendres avec la religion sur Two Tonne Testimony, qui dénonce avec la même véhémence autant la montée des démagogues d’extrême droite en Angleterre (« Where the Monsters Lead ») que la misère sociale (« They Cut, We Blood »), non sans rappeler que l’amour peut aider à surmonter beaucoup de choses (« The Fear »). De Monster Magnet à Jimi Hendrix, du MC5 aux Black Keys, le groupe puise un peu partout une fantastique énergie, si bien que sa musique s’embrase à la manière de cocktails Molotov !
No Money Kids – Hear the Silence (Roy Music) 🙂 🙂 🙂 Voir la vidéo de « Take Me to Your Home »
Né de la rencontre d’un chanteur-guitariste avec un basiste, amateur de samplers et autres machines dans un studio de banlieue parisienne, ce two pieces band poursuit ses étonnantes expérimentations électro-blues avec ferveur et détermination, deux ans après la sortie de I Don’t Trust You. Ayant vu entre temps plusieurs de titres de ce premier opus choisis outre-Atlantique pour tout un tas de films et séries, en plus de servir de bande sonore à des défilés de mode, Felix Matschulat et JM Pelatan n’en oublient pas pour autant le caractère ombrageux de leurs sources d’inspirations, évoquant pêle-mêle dans Hear the Silence la lutte contre l’esclavage moderne, la mort et la séparation (« Shot the Master », « Man Down », « Loaded Gun », »Easy »). La production des titres s’avère cependant moins rugueuse que sur le précédent, voire même plus lumineuse et moderne, à l’instar de la chanson d’amour country-pop « Take Me to Your Home ». Il en va de même avec l’irrésistible riff rock de « Easy », comme si les rythmiques et effets électros haute-couture du duo pouvaient s’adapter à n’importe laquelle de ses influences.
The Jesus and Mary Chain – Damage and Joy (ADA/Warner Music) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Always Sad »
Presque 10 ans de séparation avant de revenir avec un septième album, le premier depuis 1998, The Jesus and Mary Chain formé en Ecosse par William et Jim Reid s’est laissé attendre, et pour cause… Les deux frères à l’origine de ce légendaire groupe noise-rock shoegaze se sont détestés toutes ces années. Réunis à l’occasion d’une tournée en 2015 pour fêter le trentième anniversaire de Psychocandy, leur premier opus, ils ont finalement repris le chemin du studio avec prudence, sous le soleil d’Espagne. Bien qu’une moitié de ses quatorze titres soit issue d’anciens projets des frangins, Damage and Joy s’avère plutôt réussi, leur animosité se révélant finalement très constructive. Les nombreuses mélodies pop dopées par les riffs fuzz incisifs de William font mouche, sans pour autant franchir le mur du son de distorsions du passé. La présence des chanteuses Sky Ferreira, Isobel Campbell et Bernadette Denning en duo avec Jim, dont la voix est toujours aussi lancinante, apporte un peu de douceur à ce monde de brutes, à l’instar de quelques jolies ballades vaporeuses.
Samantha Crain – You Had Me At Goodbye (Full Time Hobby / PIAS) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Oh Dear Louis »
Originaire de l’Oklahoma, où elle retourne régulièrement pour travailler dans une pizzéria afin de financer l’enregistrement de ces albums, Samantha Crain se sert de sa musique comme d’un remède instantané à la mélancolie. Dotée d’une voix chaude et enfantine, elle trouve dans You Had Me At Goodbye un équilibre malicieux et vivant entre chansons pop-folk, ballades apaisantes ou esprit art-rock, avec des orchestrations à la fois simples et fournies, de cordes ou d’autres instruments et effets originaux. La singer-songwriter chante avec le cœur mais attaque avec les tripes, inspirée dans ses textes par des portraits de femmes fortes et indépendantes. Fière de ses racines, et du sang de la tribu Choctaw qui coule en partie dans ses veines, elle en adapte un chant traditionnel dans « Red Sky, Blue Mountain », seule à la guitare, histoire de rappeler que les peuples ne sont que locataires de la terre. Enregistré au Tiny Telephone Studio à San Francisco, où elle a ses habitudes, ce cinquième opus en renouvelle ainsi doucement le style grâce à la production visionnaire de John Vanderslice (Spoon, the Mountain Goats, Strand of Oaks…), avec l’aide de l’ingénieur du son Jacob Winik (The Magnetic Fields, Hot Buttered Rum…).
Boss Hog – Brood X (Bronze Rat Records/Pias) 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « Formula X »
Le duo formé par Jon Spencer et Cristina Martinez n’avait plus donné de nouvelles depuis 17 ans avant de repartir en tournée, de nouvelles chansons en poche. Enregistré et mixé près de Chicago au Key Club Studio sur la console de Sly Stone, ce quatrième album du couple n’en est pas pour autant plus funky, bien au contraire. Brood X transpire un son rock brut et sauvage, renforcé par la voix saturée de la chanteuse. Non dénuée de sensualité, elle porte la parole de l’underground, incarne les douleurs de l’Amérique comme de la planète, en ces temps troublés. Les titres s’enchaînent en mode subversion, puisant également leur esprit rebelle dans le blues ou le punk, avec un délicieux air de chaos.
Pulled Apart By Horses – The Haze (Search and Destroy Records/Caroline International) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « The Big What if »
Et de quatre pour le groupe punk de Leeds ! Tom Hudson, James Brown et Robert John Lee, désormais accompagnés à la batterie par Tommy Davidson, sont de retour avec The Haze, un album aussi incendiaire qu’inventif. Dix ans après sa formation, Pulled Apart By Horses y prend un nouvel élan, non seulement à cause du jeu particulièrement lourd et dynamique apporté par l’ex-batteur de These Monsters, mais parce que le quatuor a voulu retrouver la spontanéité de ses débuts en s’éloignant de Leeds. Il s’est mis au vert au Pays de Galles, dans un petit cottage isolé à la campagne, avec l’envie de laisser parler ses tripes. Il y a concocté une douzaine de titres sans trop de poser question, avant de les enregistrer à Sheffield avec le producteur Roos Orton (Artic Monkeys, MIA, Drenge…). Quantité de riffs musclés alternent une certaine sauvagerie avec des chansons plus aériennes comme « Lamping » dans un mélange de punk, de grunge et de pop, si bien que l’ensemble s’avère vite très accrocheur !
Tamikrest – Kidal (Vibrant Global Sounds/Glitter Beat) 🙂 🙂 🙂 🙂
A travers le titre de son quatrième album, le groupe de rock malien rend hommage à sa ville natale, bastion de la résistance du peuple touareg durant les derniers conflits dans les régions du Sahel et du Sahara. La plupart des chansons ont d’ailleurs été écrites dans le désert, la seule façon pertinente de le faire selon le chanteur et guitariste Ousmane Ag Mossa. Enregistrées ensuite l’an dernier à Bamako, elles témoignent en Tamashek autant des souffrances endurées par ces populations nomades que d’un cri de rébellion face aux siècles d’injustices et aux nouvelles menaces dues à l’appétit vorace des multinationales. De l’intensité frémissante du titre d’ouverture “Mawarniha Tartit” aux rugissements d’“Adoutat Salilagh”, en passant par les douces guitares slide de “Atwitas”, Kidal décline la force incandescente du rock de Tamikrest, puisant au plus profond de la tradition touareg, en plus de brûler d’un feu lumineux, électrique et moderne. Ses rythmes au groove permanent à la basse ou ces mélodies de guitares enveloppantes et tourbillonnantes en traduisent toutes la puissance, même jusque dans l’acoustique “Tanakra”. C’est la bande son de la défiance et de l’espoir, ou tout simplement d’un droit revendiqué à la dignité.
Depeche Mode – Spirit (Columbia/Sony Music) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Where’s The Revolution »
Dave Gahan, Martin Gore et Andy Fletcher reviennent avec un quatorzième opus largement à la hauteur de la réputation de Depeche Mode. Inspiré par l’actualité comme la place de l’homme face à l’état du monde, Spirit puise son énergie et sa noirceur, ainsi qu’une torpeur fantomatique, dans des rythmiques et sonorités proches du rock industriel, conjuguées avec les effets synthétiques de la new-wave et des musiques électroniques. Enregistré entre Santa Barbara et New York, durant l’élection présidentielle américaine, il marque également la première collaboration du groupe avec le producteur James Ford de Simian Mobile Disco (Foals, Florence & The Machine, Arctic Monkeys), permettent au groupe de se renouveler, d’autant plus que Gahan en signe trois titres. A noter qu’une version Deluxe agrémentée d’un livret et de photos exclusives, en plus d’un disque de cinq remixes créés par Depeche Mode, Matrixxman et Kurt Uenala sous le nom de Jungle Spirit Mixes.
Laura Marling – Semper Femina (More Alarming Records/Kobalt Music Recordings/PIAS) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Next Time »
Suite au succès de sa série de podcasts Reversal of the Muse, son projet collaboratif destiné à explorer la féminité dans la créativité, Laura Marling poursuit ses réflexions sur le même thème. La conception de ce sixième album que la folk singer-songwriter anglaise décrit pourtant comme un « moment étrangement masculin dans sa vie » lui permet de décliner le concept. Produit à Los Angeles par le Californien Blake Mills, Semper Femina marque un virage dans la carrière de la chanteuse, jetant un regard mature sur la place de la femme dans le monde, mais aussi sur elle-même. Ses chansons y tissent une toile acoustique aux diverses orchestrations, parfois doucement électriques, sur de discrètes rythmiques. De titres intimistes à la guitare, souvent étoffés par des cordes classiques, sa voix se promène avec grâce et élégance, au fil d’atmosphères tendres et délicates, un brin rêveuses.
Me And That Man – Songs of the Love and Death (Cooking Vinyl) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « My Church is Black »
L’un est une figure du black metal, leader du groupe polonais Behemoth. L’autre est un musicien anglo-polonais de blues. Tous les deux chanteurs et guitaristes, Nergal et John Porter se sont décidés à enregistrer un album ensemble, accompagnés par le bassiste Wojtek Mazolewski et le batteur Luke Kumanski. Dénué de chants ou de guitares hurlantes, Songs of the Love and Death n’en est pas moins brut, rageur et ténébreux. Le groupe évoque autant le rock de Nick Cave and the Bad Seeds (« My Church Is Black », « Voodoo Queen ») que la country de Johnny Cash, y puisant des parties d’harmonica (« Nightride ») mais aussi de banjos (« Cross My Heart And Hope To Die », « One Day »). Bien qu’ils restent proches de l’univers de Nergal, les thèmes des chansons semblent s’adapter à l’inspiration américaine des morceaux. Du blues électrique de « Shaman Blues » à l’acoustique « Of Sirens, Vampires And Lovers », en passant par le violon et les choeurs de « Better The Devil I Know », la diversité des arrangements anime l’ensemble avec une belle efficacité, la démarche n’étant pas sans rappeler Sam The Sam & The Pharaohs, et surtout Jace Everett dont le titre « Bad Things » était à l’origine du générique de la série True Bood.
Valerie June – The Order of Time (Caroline International) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Shakedown »
Forte du succès de Pushin’ Agaisnt A Stone, son premier album, la singer-songwriter de Memphis s’est sentie libre de suivre son instinct, enregistrant ce follow-up avec tous ses musiciens dans le Vermont, loin de Brooklyn où elle vît désormais. The Order of Time montre comment Valerie June a évolué avec le temps, ses chansons évoquant certains moments de son existence, à travers des ambiances souvent méditatives blues, country et soul. D’une manière générale, les morceaux sont baignés par une sorte de torpeur, à l’instar de la douce ouverture « Long Lonely Road » qui laisse place au langoureux « Love You Once Made ». Les riffs de guitares empruntent un caractère hypnotique au desert blues dans « Man Done Wrong » et « If And », non sans recourir à une belle énergie sur « Shakedown ». Le fingerpicking de « With You », bercée par des cordes à retrouver sur « Just You », rend même la voix nasillarde de la chanteuse plus harmonieuse, tandis que son côté soul s’exprime sur des orchestrations d’orgues et de cuivres jusque dans le bien nommé « Got Soul », un titre plus festif en conclusion. Comme quoi, le temps a bien fait les choses.
Fink – Fink’s Sunday Night Blues Club Vol.1 (R’Coup’D) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Boneyard »
Dans l’attente d’un nouvel album prévu également pour cette année, ce side-project de l’Anglais Fin Greenall, alias Fink, le transporte dans l’univers du blues, en hommage à ses influences et souvenirs de John Lee Hooker, T-Bone Walker ou Chuck Berry. Plutôt que d’en faire des reprises, il s’est immergé durant deux ans dans de vieux albums dénichés chez des disquaires à Berlin, où il réside depuis quelques années, afin de s’approcher le plus naturellement des sons et des émotions brutes du genre, écrivant et composant plusieurs titres originaux. Emotion à fleur de peau, micro et ampli vintage… Sunday Night Blues Club Vol.1 combine le doux timbre du chanteur avec la rudesse des guitares ou de l’harmonica. Des effets de chœur, de reverb et de distorsion contrastent avec la sobriété des rythmiques, le tout mis en œuvre sous la houlette de Flood (PJ Harvey, Nick Cave…), en compagnie des musiciens David Shirley et Colin Stetson, si bien que l’ensemble se révèle d’une rare intensité.
Matmatah – Plates coutures (La Ouache Production/L’autre distribution) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Marrée Haute »
De retour après 9 ans de séparation, le groupe de rock brestois ne semble pas avoir éprouvé de difficultés à trouver des choses à dire, répondant aux maux par les mots ! Sorti de l’anonymat grâce au tube « Lambé An Dro » en 1998, il avait évolué peu à peu vers des chansons de plus en plus engagées, au point que ce cinquième album livre bataille contre l’ambiance actuelle de fin du monde, à grand renfort de métaphores. Dès l’ouverture avec « Nous y sommes », aussi cynique que désespérée, le rock fédérateur de Matmatah produit son effet, fort d’une puissance mélodique et électrique dopée par l’arrivée d’Emmanuel Baroux à la guitare. Produit par Bruno Green, un autre Breton, l’an dernier en Angleterre, Plates coutures garde la plupart du temps les doigts dans la prise (« Lésine pas », « Petite frappe », « O ma beauté », « Retour à la normale »), au risque de faire sauter les plombs à la Shaka Ponk (« Overcom », « Margipop »). Et ça tombe bien, puisque quelques morceaux plus spleenétiques comme « Toboggan » et « Entre les lignes » s’écouteront bien le noir, avant le retour de la lumière sur « Peshmerga », un hymne acoustique plein d’espoir en conclusion.
Temples – Volcano (Heavenly/Pias) 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Strange or Be Forgotten »
Révélé en 2013 grâce à Sun Structures, sonpremier opus, le quatuor néo-psychédélique anglais revient avec une somptueuse explosion de couleurs synth-pop. Moins rock que le précédent, Volcano n’est que déferlantes de mélodies foisonnantes, emportées par la voix aérienne du chanteur James Edward Bagshaw. Egalement mis à contribution, Adam Smith aux claviers multiplie les nappes et séquences électroniques (« I wanna Be your Mirror », « Strange or Be Forgotten », « In my Pocket »). Les rythmiques nerveuses emmenées par le bassiste Thomas Edison Warmsley et le batteur Sam Toms ne sont pas en reste (« All Join In », « Born Into the Sunset », « Open Air »). Difficile de ne pas penser à Tame Impala ou MGMT, et bien sûr aux Beatles, tant ce véritable tourbillon pop électrique emporte tout sur son passage, du monumental morceau-titre « Volcano » au joyeux « Mystery of Pop », en passant par le vol planant de « How Would you Like to Go » et « Oh the Saviour », rare titre à laisser la voie libre à une guitare folk acoustique.
Stupeflip – Stup Virus (Etic System/ L’autre distribution) 🙂 🙂 🙂 🙂 Ecouter le titre « L’antidote »
En galère de maison de disque à peine 6 ans après sa formation, au début des années 2000, le Crou (comme crew en anglais) formé autour de Julien Barthélémy (alias King Ju), Stéphane Bellenger (Cadillac) et Jean-Paul Michel (MC Salo) s’est épanoui depuis dans l’adversité, en toute indépendance. Il revient ainsi en force, via un crowdfounding record sur Internet, avec son quatrième album, enregistré à domicile, puis mixé en studio par Renaud Letang. Stup Virus aligne beats, boucles mélodiques et synthétiques, au fil d’assemblages sonores construits comme des puzzles électro-hip hop où la voix des rappeurs croise parfois des arrangements de chœurs fantomatiques. Inquiétantes, délirantes, tendres, joyeuses ou rageuses, près d’une vingtaine de chansons y déclinent les états d’âme du Stup, ponctuées par le timbre enfantin d’une certaine Collette comme par les interventions de Sandrine Cacheton, une porte-parole au timbre de synthèse vocale qui fait penser aux Anonymous, pas étrangère à la dynamique libertaire de l’ensemble.
Findlay – Forgotten Pleasures (Mint Records/BMG) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Waste my Time »
Originaire de Manchester, cette chanteuse désormais installée à Londres déboule avec un premier album à la personnalité musicale explosive. Non sans rappeler I Blame Coco (la fille de Sting), mais aussi Florence and the Machine, Natalie Findlay, 25 ans, manie aussi bien les claviers que la guitare, composant ses chansons à l’instinct dans un esprit pop, rock et électro. Sa voix puissante, qui prend parfois des accents rap à la Nneka, y impose un sentiment d’urgence doublé d’une énergie juvénile que traduisent ses textes aux humeurs chaotiques, entre appétit de vivre, histoires d’amour ratées et destins brisés. Du post-punk de « Waste My Time » au ténébreux et plein d’espoir « St Elmo Fire », co-écrit avec Carl Barat, en passant par le blues-rock de « Off & On » et « Wild & Unwise », Forgotten Pleasures n’en est pas moins très cohérent, bien que quatre producteurs se soient relayés sur ses paysages sonores contrastés, dont Jake Gosling (The Libertine, Ed Sheeran…), Samy Osta (La Femme, Feu! Chaterton, Rover…) et Food (Nick Cave, PJ Harvey, Depeche Mode…). A ne pas manquer.
Frànçois & the Atlas Mountains – Solide Mirage (Domino Recordings) 🙂 🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Tendre est l’âme »
Accompagné de nouveaux musiciens toujours réunis sous le nom de The Atlas Mountains, François Marry enregistrait l’an dernier son nouvel album à… Molenbeek, près de Bruxelles, où s’étaient déroulées plusieurs opérations anti-terroristes. Solide Mirage prend la mesure de ce contexte historique, le chanteur portant un regard lucide sur le monde dans des chroniques à l’écriture poétique. Ses textes, qu’il promène de sa voix douce, sont dès lors plus ou moins engagés selon les sujets abordés, de la crise des migrants au dérèglement climatique. Moins marqué par les sonorités électros que Piano Ombre (2014), même si des symptômes persistent (« 100 000 000 », « Apres Après »), sa pop mélodique aux sonorités voyageuses s’appuie souvent sur des grooves rythmiques chaloupées (« Apocalypse à Ipsos », « Jamais deux pareils »), en mode ensoleillées (« Perpétuel été »). Quelques touches de rock et de folk colorent « Grand dérèglement » ou « Tendre est l’âme », tandis que la surprise vient de « La bête morcelée », sauvagement grunge, qui rappelle ses débuts en groupe à Saintes en Charente-Maritime.
Feist – Pleasure (Polydor/Universal)
🙂 🙂
Voir le clip de « Pleasure »
The Buns – Out Of Bounds (Bellevue Musiv/Differ-Ant
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Stockholm »
Gunwood – Traveling Soul (Zamora Label/L’autre Distribution)
🙂 🙂 🙂
Voir le live de « Traveling Soul »
Thurston Moore – Rock n Roll Consciousness (Fiction/Caroline International)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Smoke of Dream »
Xavier Rudd – Live in the Netherlands (Salt. X Records Ltd)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Follow the Sun »
John Mellencamp – Sad Clowns & Hillbillies (Republic Records/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Easy Target »
The Psychotic Monks – Silence Slowly and Madly Shines (Alter-K)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « It’s Gone »
Maxïmo Park – Risk To Exist (Daylighting/Cooking Vinyl)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Risk to Exist »
Peter Von Poehl – Sympathetic Magic (BMG)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Intertia »
Ray Davies – Americana (Legacy Recordings/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Poetry »
Texas – Jump On Board (Pias)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Tell That Girl »
Lisa Mitchell – Warriors (Pias)
🙂 🙂 🙂 Voir le clip de « Warriors »
Mais quelle mouche a donc piqué les chanteuses folk australiennes ? Après Sarah Blasko, c’est au tour de Lisa Mitchell, désormais âgée de 26 ans, de nourrir ses ambitions pop de beats, grooves et sonorités électros. Plutôt agréables et dansantes, avec une certaine dose de légèreté et d’insouciance, les chansons de ce troisième opus que produit habilement l’américain Eric J Dubowsky évoquent une poignée de souvenirs, vus comme des rites de passage depuis son adolescence vécue dans une contrée rurale de Nouvelle-Galles du Sud. Enregistré à Sydney, en compagnie du batteur Matt Johnson (Jeff Buckley, St. Vincent), du bassiste Rob Calder (Angus & Julia Stone, Passenger), ainsi qu’avec son fidèle guitariste et collaborateur Tim Harvey, Warriors réserve néanmoins de jolies plages acoustiques et intimistes (« What Is Love », « Josephine », « Love, Death X »), en quête d’équilibre pour satisfaire un large public.
The Big Moon – Love In The 4th Dimension (Caroline International/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Cupid »
The New Pornographers – Witheout Conditions (Collected Works Records)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « High Ticket Attractions »
M – Lamomali (Wagram Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album
Pascal Comelade – Le Rocanrolorama Abrégé (Because Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir la présentation du coffret « Rocanrolorama«
San Fermin – Belong (Interscope Records/Polydor/Universal)
🙂 🙂
Ecouter le titre « Open »
Future Islands – The Far Field (4AD/Beggars)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Ran »
Talma Suns – Wide-Eyed (Kütu Records)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « For You »
Karen Elson – Double Roses (1965 Records/ Coop/Pias)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Call Your Name »
Last Train – Weathering (Barclay/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Golden Songs »
Deep Purple – Infinite (EarMusic/Verycords)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « All I Got Is You »
Timber Timbre – Future, Sincerely Pollution (City Slang)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Grifting »
The Beatles – Sgt Pepper’s Lonely Heart Club Band (Emi/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le trailer de cette magnifique réédition anniversaire de l’album.
The Amazons – The Amazons (Fiction Records/Caroline International)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Black Magic », bel échantillon du rock nerveux de ce quatuor anglais.
Soan – Celui qui aboie (One Hot Minute/Wagram)
🙂 🙂 🙂
De la chanson française agréablement rebelle !
The Charlatans – Different Days (BMG)
🙂 🙂
Voir le clip de « Plastic Machinery » comme un exemple des nombreuses variations pop-rock de l’album.
Pumarosa – The Witch (Fiction/Caroline International)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Priestess » pour découvrir une électro-pop à la fois planante et dansante.
Wavves – You’re Welcome (Ghost Ramp/Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « You’re Welcome »
Bertrand Burgalat – Les choses qu’on ne peut dire à personne (Tricatel)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « L’enfant sur la banquette arrière » témoin de cette élégante pop électro.
Glow – When ‘Airy Met Fairy (Believe)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « When ‘Airy Met Fairy »
Aldous Harding – Party (4AD/Beggars)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Imagining My Man » qui illustre bien le folk dépouillé et fragile de cette chanteuse venue de Nouvelle-Zélande.
!!! (Chk Chk Chk) – Shake The Shudder (Warp Records)
🙂 🙂
Voir le clip de « Dancing is the Best Revenge » que le groupe fait sonner très disco !
The Como Mamas – Move Upstairs(Daptone Records/Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Move Upstairs »de ces reines du gospel et de la soul !
Colter Wall – Colter Wall (Young Mary’s Records/Modulor)
🙂 🙂 🙂 🙂
Un petit bijou dans le genre country-folk-americana !
Ho99o9 – United States of Horror Caroline International)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « War is Hell »
Anthologie du folk rock australien des années 70 – Follow The Sun (Mexican Summer/A+LSO)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Easy »
Fazerdaze – Morningside (Grönland/Pias)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Take it Slow »
Day Wave – The Days We Had (Fiction/Caroline International)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Promises »
Blondie – Pollinator (BMG)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Long Time »
Illegal Operation – Down (Inner Ear)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le single « Down »
Mac Demarco – This Old Dog (Captured Tracks)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « This is Old Dog »
Diana Krall – Turn Up The Quiet (Verve/Universal)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album
The Afghan Whigs – In Spades (Sub Pop/Pias)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Oriole »
John Moreland – Big Bad Luv (4AD/Beggars
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « It Don’t Suit Me (Like Before) »
Ásgeir – Afterglow (Because Music)
Chuck Berry – Chuck (Decca/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Big Boys », titre extrait de l’album posthume d’un maître du rock’n’roll.
Michael Nau – Some Twist (Full Time Hobby/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Good Thing » de ce folk singer-songwriter américain plein de talents.
The Peacers – Introducing The Crimsmen (Drag City / Modulor)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Black Fences » dans un style garage pop-rock lo-fi psychédélique que le quatuor californien emmené par Mike Donovan décline sur ce deuxième album.
Ride – Weather Diaries (Wichita/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Charm Assault » témoin du grand retour de ces légendes du shoegaze anglais, après 20 ans d’absence.
Can – The Singles (Mute/PIAS
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Turtles Have Short Legs », l’une des raretés proposées dans cette compilation de singles du célèbre groupe expérimental allemand.
Royal Blood – How Did We Get So Dark? (Wea)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « I Only Lie When I Love You » au son rock-metal du duo anglais, non dénué d’un excellent sens de la pop.
Songhoy Blues – Résistance (Transgressive/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Bamako » en extrait de ce deuxième album du groupe malien toujours plus rock, entre tradition et modernité.
Fleet Foxes – Crack-Up (Wea)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Fool’s Errand » du groupe folk psychédélique de Seattle dont les orchestrations sont toujours aussi réussies…
Phoenix – Ti Amo (Wea)
🙂 🙂
Voir le clip de « Goodbye Soleil »
Cigarette After Sex – Apocalypse (Partisan Records)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Each Time you Fall in Love »
Lola Marsh – Remember Roses (Anova Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Wishing Girl »
London Grammar – Truth is a Beautiful Thing (Because Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Big Picture » extrait de cet excellent deuxième album !
Buckingham McVie – Buckingham McVie (Wea)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album des deux stars de Fleetwood Mac !
DBFC – Jenks (Different/Pias)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Jenks » en extrait de l’album de ce duo parisien aux saveurs électro-rock psychédéliques vite addictives !
Cody Chesnutt – My Love Divine Degree (One Little Indian / Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Image of Love » porté par un groove électro-soul !
Beach Fossils – Somersault (Bayonet/Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Down the Line » témoin d’une pop racée un brin expérimentale !
Flogging Molly – Life is Good (Vaugard/SpineFarm Records/Caroline International
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Reptiles (We Woke Up) » aux sonorités rock celtiques entrainantes !
Alt-J – Relaxer (Infectious/Pias)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Adeline » à l’atmosphère planante électro-acoustique témoin de ce merveilleux album.
Korey Dane – Chamber Girls (Innovative Leisure/Modulor)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Alf Asleep » dont la mélodie pop-rock s’appuie sur une joyeuse rythmique.
Dan Auerbach – Waiting On A Song (WEA)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Waiting on a Song » extrait d’un album à l’inspiration rock et folk variée !
Aliocha – Eleven Songs (Le label/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Sarah » aux excellents arrangements à la fois pop et folk !
Marika Hackman – I’m Not Your Man (Caroline International)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Boyfriend » histoire de découvrir cette magnifique voix pop-rock !
Ulrika Spacek – Modern English Decoration (Tough Love Recording/Differ-ant)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Mimi Pretend » en extrait de ce splendide album.
U2 – The Joshua Tree (Island/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter un extrait de la réédition de l’album.
Evan Dando – Baby I’m Bored (Fire Records)
🙂 🙂 🙂
Une belle réédition !
Juanita Stein – America (Nude Records/Modulor)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Dark Horse » qui témoigne de l’esprit country-folk de l’ancienne chanteuse de Howling Bells.
Katie Von Schleicher – Shitty Hits (Full Time Hobby/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Paranoia », une ballade mid-tempo un rien rétro seventies.
Foster The People – Sacred Hearts Club (Columbia/Sony Music)
🙂 🙂
Voir le clip de « Sacred Hearts Club (The Begining), réalisé comme un documentaire témoin de l’esprit électro-clubbin’ du troisième album de Mark Foster.
Avey Tare – Eucalyptus (Domino)
🙂 🙂 🙂
Lorsqu’il ne joue pas avec The National, Avey Tare sort un deuxième album solo.
Tue-Loup – Total Musette (La Lezarde/L’Autre Distribution)
🙂 🙂 🙂
Le groupe français revisite des chansons populaires anciennes avec un excellent sens du patrimoine !
Paul Heaton & Jacqui Abbott – Crooked Calypso (Virgin/EMI/Universal)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « I Gotta Praise » , un rock au parfum de gospel.
Service Public Broadcasting – Every Valley (PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « They Gave Me a Lamp » où le groupe anglais révèle une magnifique orchestration pop quasi-instrumentale.
This Is The Kit – Moonshine Freeze (Rough Trade/Beggars)
🙂 🙂 🙂
Voir une session live de « Moonshine Freeze » en extrait de ce deuxième opus signé par Kate Stables, chanteuse anglaise installée à Paris.
The War On Drugs – A Deeper Understanding (Atlantic Records/Wea)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Holding On » dont l’instrumentation pop mélodique s’avère remarquable.
Gogol Bordello – Seekers and Finders (Casa Gogol/Cooking Vinyl)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Walking on the Burning Coal » extrait du septième album de ce groupe punk bohème moins assagi que le morceau le laisser penser.
Queens Of The Stone Age – Villains (Matador/Beggars)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « The Way You Used to Do » en extrait du septième album de QTSA co-produit par Mark Ronson.
Iron & Wine – Beast Epic (Sub Pop/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir la vidéo de « Thomas County Law » qui met en scène l’espiègle Sam Beam – aka Iron & Wine -, se retrouvant dans la peau d’un pasteur esseulé se préparant à ses propres funérailles au son d’un folk langoureux.
Triggerfinger – Colossus (Mascot Label Group)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Flesh Tight » que le fameux groupe de rock belge présente en extrait de cet excellent cinquième album.
Shock Machine – Shock Machine (Marathon Artists/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Unlimited Love » en extrait du premier album solo de James Righton des Klaxons. Produit par James Ford (Arctic Monkeys, Florence + The Machine…) et mixé par Ben H Allen (Gnarls Barkley, Animal Collective, Deerhunter…), il aligne les chansons pop intemporelles.
Declan Mc Kenna – What do you think about the car ? (Because Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Humogous », une jolie ballade entre pop, folk et rock extraite du premier album de ce jeune anglais non dénué d’énergie par ailleurs.
Grizzly Bear – Painted Ruins (Jive/Epic/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Neighbors », plus proche de l’esprit folk originel du groupe new-yorkais que d’autres titres proposés dans ce cinquième album plein d’expérimentations.
Guantanamo Baywatch – Desert Center (Suicide Squeeze Recordings)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Video » à l’image du mélange de surf music et rockabilly de ce jeune groupe américain.
F.J. McMahon – Spriti of the Golden Juice (Anthology / Mexican Summer)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Early Blue » en extrait de cette réédition de cet album enregistré en 1969 par le folk-singer songwriter.
The Districts – Popular Manipulations (Fat Possum Records)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Ordinary Day » témoin d’un troisième opus plus audacieux dans un sombre tourbillon shoegaze inde rock.
Lal & Mike Waterson – Bright Phoebus Songs by Lal & Mike Waterson (Domino)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Bright Phoebus » en extrait de cette réédition du chef d’oeuvre de ce duo folk anglais sorti en 1972.
Randy Newman – Dark Matter (Wea)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Putin », un rien cynique à l’instar d’une partie de ce nouvel album, le premier en 9 ans pour le célèbre compositeur et parolier.
Kitty, Daisy & Lewis – Superscope (Sunday Best/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Black Van » témoin des penchants rock’n’roll rétro de la fratrie londonienne.
Girls in Hawaii – Nocturne (Le Label/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Guinea », aussi étrange que les nouvelles orientation du groupe belge, passé sur son nouvel album en mode plus pop électronique.
Laura Sauvage – The Beautiful (Simone Records/Roy Music)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « White Trash theatre School » de l’ex-chanteuse du trio folk québécois Hay Babies un brin plus rock.
Oscar & the Wolf -Light Information (PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Breathing » aux douces sonorités pop électroniques.
Wolf Alice – Visions of a Life (Dirty Hit/Caroline)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Heavenward » servi en scène par ce groupe de rock londonien avec des accents shoegaze aussi sauvage que nébuleux.
Angus and Julia Stone – Snow (Le Label/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Chateau » dédié à un célèbre hôtel de Los Angeles qui laisse entendre l’esprit plus pop que folk choisi par le duo australien dans ce quatrième album.
Noah Gundersen – White Noise (Cooking Vinyl)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « The Sound » qui laisse entendre l’efficacité pop-rock accrocheuse de ce singer-songwriter américain dont l’album réserve aussi de douces plages mélodiques.
Sanseverino – Montreuil/Memphis (Columbia/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « A mon enterrement » relativement joyeux avec son orchestration jazzy venu de la Nouvelle-Orleans, teinté de blues à l’instar de ce nouvel opus.
Valparaiso – Broken Homeland (Zamora/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Marées hautes » chanté par Dominique A, ainsi que « Rising Tides », un duo avec Phoebe Killder et Howe Gelb, en extraits de cet album produit par John Parish.
The Horrors – V (Wolf Tone/Caroline)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Machine » du groupe anglais de retour au sommet.
Raphael – Anticyclone (Columbia/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « L’année la plus chaude de tous les temps » en extrait de ce huitième album dont la production est signée par Gaëtan Roussel.
Natalia Docco – El-Buen Gualicho (Casa Del Árbol)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album que cette chanteuse venue d’Argentine.
Metz – Strange Peace (PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Cellophane » témoin de l’énergie électrique du groupe.
Godspeed You! Black Emperor – Luciferian Towers (
🙂 🙂 🙂
Ecouter l‘album du célèbre groupe canadien.
Anaïs – Divergente (REFT)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « J’ai retrouvé mon mojo » tourné avec Nicole Ferroni et Héléna Noguerra en mode pop sixties.
Amadou & Mariam – La confusion (Because Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « La Confusion » , la chanson-titre de ce huitième album pour le duo malien.
Prophets Of Rage – Prophets Of Rage (Caroline International/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Unfuck the World » extrait de l’album éponyme de ce supergroup formé par Chuck D et DJ Lord de Public Enemy avec B-Real de Cypress Hill, ainsi que Tom Morello, Tim Commerford et Brad Wilk, ex-Rage Against the Machine et Audioslave. Incisif, rageur et génial !
Yusuf Cat Stevens – The Laughing Apple (Mercury/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album dans lequel le célèbre singer-songwriter retrouve d’anciens amis entre reprises et nouveautés.
Peter and The Test Tube babies – That Shallot (Arising Empire/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Crap Californian Punk Band » dans lequel le légendaire groupe punk anglais se moque de ses congénères californien, en extrait d’un treizième album très réussi.
Lisa Portelli – La nébuleuse (AT(h)OME)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Cherche la joie » en extrait du deuxième opus de la chanteuse française à la voix aérienne et cristalline sur un fond rock aussi limpide que nébuleux.
Lee Ranaldo – Electric Trim (Mute/Coop/PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Circular (Right As Rain) »que l’ex-Sonic Youth présente en extrait de son nouvel album.
Jay-Jay Johanson – Bury the Hatchet (29 Music/Bertus France)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Paranoid » en extrait de ce nouvel opus qui marque le retour en grâce du suédois entre rythmes jazzy, pianos épurés, douces mélodies et touches électroniques.
Foo Fighters – Concrete and Gold (Jive/Epic/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « The Sky is a Neighborhood » qu’a réalisé Dave Grohl lui-même, en extrait du neuvième album de son groupe.
The Waterboys – Out Of All This Blue (BMG)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « If the Answer Is Yeah » qui rappelle l’essence de la pop music de ce groupe légendaire à tendance rock et folk.
Living Colour – Shade (Megaforce Records)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Program » de ce fameux groupe de hard rock américain au groove exceptionnel, qui n’avait pas sorti d’album depuis 8 ans, toujours aussi mordant !
Nick Mulvey – Myela (Caroline Interbational/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Myela » qu’a réalisé par un réfugié iranien, auteur de films d’animation, en accord avec l’esprit folk-world du jeune singer-songwriter anglais.
Nothing But Thieves – Broken Machine (RCA/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Amsterdam » qui prouve que la machine du quintet rock alternatif anglais est plutôt bien huilée !
Sparks – Hippopotamus (BMG)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Edith Piaf (Said It Better Than Me) » un bel hommage du légendaire duo pop excentrique de Los Angeles à la célèbre chanteuse française !
The National – Sleep Well Beast (4Ad/Beggars)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Day I Die » réalisé à partir d’une série de photos prises en répétition à Paris, sans que l’énergie frénétique du groupe de Brooklyn n’entame totalement ce septième album.
Zola Jesus – Okovi (Sacred Bones Records/Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Exhumed » aussi sombre que la voix de la chanteuse Nika Roza Danilova est lumineuse !
Jake Bugg – Heart That Strain (Virgin/EMI/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « How Soon the Dawn », laissant entendre que le jeune singer-songwriter anglais revient sur ce nouvel album à des sonorités plus folk-rock.
Dissonant Nation – Agitato-Charismatic (Washi Washa)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Who Killed the President » à l’image du rock fiévreux de ce trio marseillais.
Mogwai – Every Countrys Sun (PIAS)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Party in the Dark » en extrait de ce nouvel album d’une puissance phénoménale.
Yan Wagner – This-Never-Happened (PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « No Love » qui montre comment ce français mélange admirablement new-wave, pop et musique électronique.
Mademoiselle K – Sous les brûlures l’incandescence intacte (Kravache)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Sous les brûlures » témoin des sonorités synthétiques que la rockeuse ajoute à sa musique dans ce cinquième album.
Daughter – Music from before the Storm (4AD/Beggars)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Burn It Down » en extrait de la bande originale que le trio londonien a composé pour un jeu vidéo.
LCD Soundsystem – American Dream (Columbia/Sony Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Call the Police », l’un des plus rock de ce quatrième album très attendu.
49 Swimming Pool – How the Wild Calls to Me (ELAP/Differ-Ant)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Have You Seen Our Son » qui dégage une sérénité folk apaisante dont ce groupe français à le secret, à l’image de son disque inspiré par la disparition du poète américain Everett Ruess.
Popa Chubby – Two Dogs (Verychords/Warner)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de l’album du bluesman américain.
Baxter Dury – Prince of Tears (Le Label/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Miami » du singer-songwriter anglais dont le nouvel album rappelle parfois Melody Nelson de Serge Gainsbourg.
Vaiteani – Vaiteani (Motu Hani/Un plan simple/Sony Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Silver Ocean » de ce charmant duo folk venu de Tahiti.
Xavier Boyer – Some/Any/New (Human Sounds)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Stockholm Syndrome » en ouverture du nouvel album solo du chanteur de Tahiti 80.
Lysistrata – The Thread (Idol/Vicious Circle/L’autre distribution)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « The Thead » de cet excellent trio noisy-rock originaire de la ville de Saintes.
Supersonic Blues Machine – Californisoul (Mascot Records/Provogue)
🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « L.O.V.E. » de ce trio blues californien dont l’album affiche un tas d’invités comme Billy F. Gibbons, Robben Ford, Eric Gales, Steve Lukather ou Walter Trout.
Kyle Eastwood – In Transit (PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Rockin’ Ronnie’s » que le contrebassiste (fils de Clint) a enregistré avec son quintet de jazz.
Chapelier Fou – Nuance (Ici d’ailleurs/L’autre distribution)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Artifices » pour se laisser emporter par ces mélanges d’instruments et des programmations électroniques.
Super Besse – La Nuit (I Love You Records)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Yunost (La jeunesse) » de ce trio punk-cold wave russe.
Black Bones – Kili Kili (The Wolf Under the Moon/Believe)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Deathco » en extrait du premier album de ce groupe pop venu de Reims qu’a formé Anthonin Ternant , l’ex-Bewitched Hands.
Robert Plant – Carry Fire (Wea)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Bluebirds Over the Mountain » témoin des diverses influences de ce nouvel album de l’ancien chanteur de Led Zeppelin.
The Barr Brothers – Queens of the Breakers (Secret City Records)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Queens of the Breakers », la chanson-titre du troisième album de ce groupe folk-pop américano-canadien basé à Montréal.
Liam Gallagher – As You Were (WEA)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir la vidéo live en studio de « Greedy Soul », un titre pop-rock à l’image du premier album solo de l’ancien chanteur d’Oasis.
Absynthe Minded – Jungle Eyes (Jive/Epic/Sony Music)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « The Execution » en extrait du nouvel album de ce fameux groupe belge en mode résolument rock.
Kele Okereke – Fatherland (BMG)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir la vidéo de « Streets been talkin » » dont la douce mélodie acoustique n’est qu’un petit exemple de la richesse d’inspirations musicales que révèle ce troisième opus solo du leader de Block Party.
Melanie de Biasio – Lilies (le Label/PIAS)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Your Freedom Is the End of Me » au tempo langoureux, témoignant de la grâce folk-jazzy du quatrième album de la chanteuse belge.
Howe Gelb & Lonna Kelly – Further Standards (Fire Records)
🙂 🙂 🙂
Voir le live de « Clear » en extrait de ce nouvel album aux accents jazzy de l’ancien frontman de Giant Sand, composé de nouvelles chansons avec la chanteuse Lonna Kelly et de titres live enregistrées dans un club londonien en mai dernier.
Bjork – Utopia (Believe Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « The Gate » qui montre que l’artiste islandaise reste une éternelle chercheuse de sons, décrivant le monde avec optimisme et idéalisme.
Noel Gallagher’s High Flying Birds – Who Built The Moon ? (Pias)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Holy Mountain » dont le côté rock n’est pas à l’image d’un album au large spectre d’inspirations musicales et sonores.
Shaka Ponk – Evol’ (Tôt ou Tard/Wagram)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Wrong Side », l’un des singles témoins de l’évolution du groupe français à travers des mélodies rock parfois acoustiques dans un nouvel album souvent porté par Sam, la chanteuse.
Charlotte Gainsbourg – Rest (Because Music)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Rest », au texte chanté en anglais et en français, sur une douce mélodie de claviers, extrait du quatrième album de la chanteuse française, produit cette fois par SebastiAn, avec les participations de Guy-Manuel de Homem-Christo, Paul McCartney et Owen Pallet.
Morrissey – Low In High School (BMG)
🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Spent the Day in Bed » que la star britannique a choisi en extrait de son onzième opus, entre pop, électro, rock et… mariachis.
Etienne Daho – Blitz (Virgin/Mercury/Universal)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de cet album sombre aux chansons très variées.
Swedish Death Candy – Swedish Death Candy (Hassle Records)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Last Dream« , témoin du rock psychédélique de ce groupe anglo-italo-coréen basé à Londres.
The Craftmen Club – Colores (Upton Park)
🙂 🙂
Voir le clip de « La route » en extrait de ce quatrième opus du quatuor breton passé au mode rock français, sans trop de conviction.
Hoboken Division – The Mesmerizing Mix Up Of The Diligent John Henry (Les disques de La Face Cachée)
🙂 🙂 🙂 🙂
Voir le clip de « Boilin’ Up » au blues-rock sombre et nerveux à l’image de ce trio dont le deuxième album est à découvrir d’urgence.
The Rolling Stones – On Air (Mercury/Universal)
🙂 🙂 🙂 🙂
Ecouter le titre « Come On », en extrait des BBC Sessions du légendaire groupe de rock à ses débuts, inédit jusqu’alors comme huit autres chansons sur les dix-huit que compte l’album, toutes enregistrées entre 1963 et 1965.
U2 – Songs of Experience (Mercury/Universal)
🙂 🙂 🙂
Voir le teaser de ce nouvel album du quatuor irlandais, plutôt inégal dans ses oeuvres ces dernières années.